Notre tribune. Saint-Cloud Magazine septembre 2021.

6,35 € : c’est le prix que nous avons payé pour nager à la piscine de Garches alors que, à Saint-Cloud, en tarif famille nombreuse, nous n’aurions eu à payer « que » 3,7 €. Exemple terriblement révélateur de la façon dont est gérée Saint-Cloud.

En 2020, après le confinement, Saint-Cloud décide de ne pas rouvrir sa piscine alors que presque toutes les piscines des Hauts-de-Seine rouvraient, dont celle de Garches. Quelques semaines plus tard, alors que notre piscine est toujours fermée, son plafond s’effondre. Action en responsabilité contre l’entreprise qui l’avait rénovée, attente des experts, travaux… La piscine, qui avait fermé presqu’un an il y a quelques années pour rénovation, à nouveau pour malfaçon, puis parce que le bassin fuyait, puis pour confinement, puis pour protocole sanitaire trop contraignant puis pour effondrement de plafond, fait figure de « running gag ». Les premiers à, pâtir de cette situation sont les clodoaldiens, les enfants des écoles qui ne peuvent apprendre à nager et les nombreuses associations qui utilisent la piscine pour leurs activités.

En mai 2020, nous demandons à la Mairie de négocier un tarif garchois pour les clodoaldiens à la piscine de Garches. On nous répond « pas de problème on le fait immédiatement ». Quelques semaines plus tard, la piscine de Garches n’avait toujours pas de tarifs préférentiels pour les clodoaldiens. On appelle l’adjoint aux sports de Garches qui nous répond qu’il n’a reçu aucune demande. Et la situation a perduré toute l’année 2020-2021. En juin 2021, nous décidons de hausser le ton et écrivons à l’adjoint aux sports de Saint-Cloud pour lui dire que cette situation était inacceptable. Miracle, grâce à notre intervention, les clodoaldiens ont enfin pu bénéficier d’un tarif garchois à la piscine de Garches à l’été 2021. Tout ça pour ça…

Quelques enseignements :

  • La ville n’a qu’un objectif : réduire les coûts. C’est facile d’avoir des impôts locaux stables quand on ferme la piscine, qu’on supprime des ATSEM en maternelle, qu’on vend notre centre de vacances, qu’on supprime le ramassage scolaire etc.
  • Les travaux sont gérés n’importe comment. Tant de malfaçons, d’incidents et de fermetures sont révélateurs de beaucoup d’incompétence.
  • On n’a rien sans rien. A Saint-Cloud, si vous voulez obtenir quelque chose, il faut se mobiliser, interpeller, gueuler… Un nouvel exemple de notre utilité !
Xavier Brunschvicg Conseiller municipal

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