Notre tribune dans le Saint-Cloud magazine de juillet 2022

La mairie se fait élire à chaque mandat sur un pacte bien clair : le minimum d’impôt pour les habitants.  Comme si un grand nombre de clodoaldiens n’avait pas les moyens d’investir dans leur ville. Comme si un certain nombre ne se permettait pas de financer des écoles privées pour leurs enfants.

Oui, les habitants sont prêts à investir dans l’éducation de leurs enfants ou petits-enfants.

Dans nos écoles maternelles. La mairie a supprimé des postes d’ATSEM. Ces agents spécialisés sont indispensables : elles aident les petits à s’habiller, les accompagnent aux toilettes, les encadrent pour la sieste… Ils ont un rôle majeur dans l’accès à l’autonomie. Seul dans la classe, l’enseignant ne peut assurer l’instruction de 25 à 30 élèves de 3 à 6 ans. Ou alors dans une certaine forme de maltraitance pour les plus petits : toilettes à heure fixe, encadrement minimal lors des activités, une écoute amoindrie de leurs besoins.

Nous voulons revenir à un poste d’ATSEM par classe, c’est-à-dire un agent spécialisé présent tout au long de la journée aux côtés de chaque enseignant.

Dans nos écoles élémentaires. Contrairement à l’un des candidats à la présidentielle (qui a réussi à se placer 2ème dans notre commune), nous pensons que l’enseignement des langues est un atout capital pour nos enfants, dès le plus jeune âge. L’apprentissage de l’anglais constitue de fait une portion congrue et inégale des heures d’enseignement en école élémentaire. Nous demandons des heures d’anglais hebdomadaires pour tous les élèves du CP au CM2, au même titre que la commune finance des professeurs de musique ou de sport. Sur les heures de cours, mais aussi en activité périscolaire.

Les activités proposées hors temps scolaire manquent en général d’ambition : quel accès à la culture ? au numérique ?

Les enseignants doivent par ailleurs limiter les sorties : la mairie ne leur octroie qu’un seul car par semestre.

Pour nos collégiens. L’accès du collège Verhaeren reste toujours aussi problématique pour les élèves des Côteaux. Avant tout en termes de sécurité. Les parents attendent vainement un bus scolaire le matin et en fin de journée.

Très étrange de rogner sur les dépenses ou d’attendre tout de l’Etat pour se doter des moyens nécessaires à un enseignement de qualité dans notre ville, alors que la mairie se targue de conduire une politique en faveur des familles.

Irène Doutsas et Xavier Brunschvicg

Irène Doutsas Conseillère municipale

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